P A V I L L O N H I V
Projet de ravalement et réaménagement intérieur
Localisation : Yvelines
Année du bâti d'origine : 1803 et 1847
Surface de plancher : environ 200 m²
Montant des travaux estimés : 400 000 à
465 000 euros HT
Mission :
Etude préalables et diagnostic
- Recherches historiques du lieu.
- Etat sanitaire : des murs de façades, des décors et sculptures en plâtre, des toitures et des menuiseries extérieures.
Etude du réaménagement intérieur partiel
Derrière un mur de clôture en pierre imposant, à proximité de la Seine, se dresse un magnifique petit édifice à la façade dentelée et parée de décors en plâtre.
Cette maison aurait été construite pour le marquis d'Aligre entre 1803 et 1847, nommé pavillon Henri IV en souvenir de ceux élevés par le roi dans la forêt du Vésinet. Le buste de ce dernier a été représenté au centre de la façade principale.
Elle a connu au fil du temps des ajouts et transformations successifs jusque dans les années 50 notamment avec des interventions caractéristiques de l’époque.
Appelée pour réaliser un réaménagement intérieur avec une optimisation de l’espace et pour rénover des éléments ponctuels, nous avons rapidement proposé une approche plus globale notamment au regard de l’état sanitaire des façades principales.
- La façade connait des désordres importants, décollement des décors en plâtre, pourriture des boiseries, infiltrations, gonflement des enduits. Les soubassements en marcottage de meulières sont étouffés par une peinture étanche.
- Les toitures et balustres en pierre sont également dégradées
- Les fenêtres et notamment celle de la tourelle sont à remplacer en conservant les vitraux et l’aspect d’origine
L’approche a été de proposer un premier diagnostic sur l’ensemble de la demeure et sur les éléments architecturaux et décors à sauver, rénover ou remplacer. Le Maître d’Ouvrage avait besoin aussi et surtout d’une estimation chiffrée.
Cette étude a été non seulement efficace mais également passionnante : menuisiers, tailleurs de pierre, sculpteur, couvreur nous ont aidés à rentrer dans les détails et le mode opératoire de reprise. C’est ainsi que nous avons passé plus d’une heure au téléphone à décortiquer, sur photos, les décors de la façade avec l’un des rares sculpteurs passionnés et encore en exercice en France, ils ne sont plus qu’une petite dizaine. Nous avons également fait passer un drone pour constater l’état des toitures
L’opération est longue et à tiroirs pour le Moa car ces premières études en appellent d’autres, il est indispensable de prolonger les diagnostics de façon plus complète avec des interventions rendues possibles grâce à un échafaudage et une analyse affinée et progressive. Ce sera la première phase du chantier.
Si vous souhaitez vous imprégnez davantage du lieu et de l’étude, regardez le document ci-dessous :
Photos d'archives
